A l'occasion du concours de nouvelles ouvert aux auteurs francophones domiciliés en France et à l'étranger, organisé par la ville de Gif-sur-Yvette (Essonne), plusieurs prix ont été décernés le 7 novembre 2009, à la bibliothèque située Place du Châpitre.
Le thème du concours était "le désert". Les textes primés ont été lus à haute voix.
"Le silence des autres" de Laura Krasnopolsky a obtenu le 2ème prix.
Bulletin mensuel municipal de Gif-Sur-Yvette : Gif infos n° 253 - décembre 2009 p. 32
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"Colette Quarello, comédienne et diseuse professionnelle, "nomade textuel" de la Cie Le tapis volant, m'a fait le grand honneur d'interpréter ma nouvelle. Elle lui a donné une force que j'étais loin de pouvoir imaginer. En lisant ce texte dans lequel j'avais laissé un peu de moi-même, Colette Quarello a su insuffler aux mots une réelle énergie, faisant surgir une telle émotion que je ne pouvais en être épargnée. Je découvrais que ce texte commençait déjà à me glisser des mains pour prendre une forme nouvelle. Comme un nouvel envol. Merci encore de m'avoir fait redécouvrir ma nouvelle en la projetant dans une autre dimension."
Laura Krasnopolsky
La nouvelle lue à haute voix :
"Quelle portée peut avoir un texte lorsqu'il est lu à haute voix ?"
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« Cette audace folle propre aux grands timides (…) à jeter à l'auditoire sans distinction de rang, d'humeur, d'aptitude un texte d'une si parfaite cruauté. Râpeux, âpre, insoutenable, au point d'en être vite physiquement dérangeant. Un théâtre de la cruauté merveilleusement énoncé et tellement dérangeant. (…) »
Anne-Charlotte Paulicevich
Anne-Charlotte Paulicevich
« Tu touches un point fort en introduisant cette notion si vague et galvaudée du moment situé entre la vie et la mort qui appelle au transit, au passage psychologique et existentiel. Tu trouves encore le dédoublement du miroir : lui dans les autres, les autres en lui. Les références sensorielles, l'ouï le toucher, la vue étant brouillée installant un espace résonant ponctué par la présence humaine qu'on peut isoler en le pensant en soi et pour soi, où le temps prend une autre durée. D'ailleurs, tu invites à divaguer sur les déserts particuliers qui peuvent se côtoyer, se répondre, se métamorphoser, s'ignorer. »
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